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septembre 2003.
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Les étangs de Bonfol (Jura, Suisse)
À quelques enjambées du terminus de la petite ligne ferroviaire (...)
À quelques enjambées du terminus de la petite ligne ferroviaire Porrentruy-Bonfol, en Ajoie (Jura suisse) : deux étangs, celui du Milieu et le Neuf, le Grand ayant été asséché dans les années 1930.
Infos complémentaires
En fait, on comptait jadis dans ce bout de terre une dizaine d’étangs, emplissant de petites cuvettes de terre argileuse. Leur plus ancienne trace écrite date de 1497. Les princes-évêques de Bâle, résidant au Château de Porrentruy, à quelques kilomètres de Bonfol, les avaient fait aménager afin d’approvisionner régulièrement leurs cuisines en carpes et grenouilles. Les étangs, dit-on, abondaient aussi en canards sauvages, sarcelles et poules d’eau, cibles de choix pour les journées de chasse. Et c’est probablement entre les 15e et 17e siècles que leur exploitation fut la plus intense.
En1786, de la vase pourrie infecta le village et il s’en suivit une funeste épidémie. Une soixantaine d’habitants auraient péri en une seule journée. Par la suite, certains étangs furent asséchés, rendus à la culture puis remis en eau. Durant la crise économique de 1930 et pour donner du travail aux chômeurs, il fut décidé d’assécher le grand étang, sis à l’emplacement actuel du terrain de football, et de canaliser le cours d’eau qui traverse le village (la Vendline).
Depuis 1962, les étangs de Bonfol bénéficient d’un statut de réserve naturelle et sont inscrits à l’inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels d’importance nationale. On y trouve actuellement de nombreux invertébrés : écrevisses, anodontes, limnées, gerris, dytiques bordés, nèpes cendrées, ranâtres linéaires, notonectes glauques, naucores communs, phryganes, gyrins et pas moins de quatorze espèces de libellules. Les étangs sont également fréquentés par de nombreux oiseaux : hérons cendrés, grèbes huppés, martins-pêcheurs, foulques macroules, etc.
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Mot d’eau
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Jamais la même eau
« Le cours de la rivière qui va jamais ne tarit, et pourtant ce n’est jamais la même eau. L’écume qui flotte sur les eaux dormantes tantôt se dissout, tantôt se reforme, et il n’est d’exemple que longtemps elle ait duré. Pareillement advient-il des hommes et des demeures qui sont en ce monde. » (Kamo no Chōmei, poète japonais, 1155-1216, "Hōjōki")