La riziculture inondée
Dans ce type de culture, les rizières ne sont plus irriguées mais alimentées par les eaux de pluie, par le ruissellement d’eaux provenant d’un réservoir ou par simple gravitation d’une parcelle à une autre. La culture de riz pluvial de bas-fond, de rendement assez faible, est évidemment beaucoup plus exposée aux risques de sécheresses prolongées ou d’inondations subites.
La riziculture en eau profonde
Ici, l’eau de culture est fournie par les crues des rivières et des fleuves ou par les marées qui touchent les embouchures des grands deltas (comme celui du Mékong). La profondeur de l’eau peut parfois dépasser les 5 mètres et la fertilité des sols est régulièrement renouvelée par les substances minérales et organiques déposées sous forme de limons par les fleuves.
Le riz est semé à la volée sur des sols labourés assez grossièrement, rarement protégés par des digues et rapidement recouverts d’eau lorsque commence la mousson. Là aussi les rendements tributaires de la météo restent assez bas. Peu à peu, ces régions sont alors transformées en zones irriguées faisant appel à des aménagements hydrauliques importants (barrages, canaux, pompages, etc).
La riziculture de montagne ou de plateau
C’est un type de culture qui ne représente qu’une très faible proportion de la production mondiale. Il est pratiqué notamment dans certains pays d’Afrique et d’Amérique latine, sur des terrains généralement peu fertiles que l’on ensemence à sec et où les récoltes dépendent fortement des régimes de pluies. Mais on y recourt aussi en Asie, sur les rives des fleuves, lorsque les eaux se retirent à la fin de la saison des pluies.
Nouvelles techniques pour économiser l’eau
Depuis quelques décennies, bien des recherches ont été menées pour développer de nouvelles techniques de riziculture économe en eau, y compris des cultures sur terrains secs. À la FAO, on reconnaît que ces nouvelles techniques révolutionnent l’image traditionnelle du riz comme culture aquatique. Mais aussi que les systèmes qui consomment moins d’eau sont plus sensibles aux stress hydriques et dépendent de la fiabilité de l’approvisionnement en eau pendant les saisons humide et sèche.