Ce fleuve est un véritable trait d’union, constatent les autorités cantonales : « les Valaisans sont unis par ce fleuve tumultueux et, pour beaucoup, réunis par le danger qu’il représente aujourd’hui et dont on doit se protéger ». Et cette 3ème correction du tracé du fleuve s’impose : sans elle, « on ne pourrait plus construire dans une partie importante des agglomérations, car le danger y serait trop élevé au vu des expériences faites et des prévisions à long terme. »
Les objectifs et les principes de cette nouvelle correction du Rhône ont été clairement définis en septembre 2000 : il s’agit d’obtenir davantage de sécurité en cas d’inondation, davantage d’espace pour un écoulement naturel du fleuve et une meilleure intégration du fleuve dans le quotidien de la population.
Les ingénieurs ont établi qu’en cas de rupture ou de débordement grave du Rhône, quelque 11’000 hectares de plaine seraient touchés. Les dégâts potentiels pourraient alors se monter à une dizaine de milliards de francs. Dans l’immédiat, il importe de délimiter un « espace Rhône » à respecter le long du fleuve afin d’éviter que de nouvelles constructions rendent impossibles ou trop compliqués les travaux de sécurisation. Cet espace se trouve principalement hors des zones à bâtir et concerne un bon millier d’hectares.
Source : État du Valais, communiqué de presse, 6 juin 2005
Document disponible sur site de l’État du Valais :
Le plan sectoriel de la 3ème correction du Rhône:gérer le territoire face au danger (pdf 4096 ko)
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Le Valais prépare sa 3e correction du Rhône