Le rapport souligne plusieurs raisons de se montrer inquiet, notamment :
– le taux de prélèvement des ressources en eau renouvelables, provenant des précipitations, est d’environ 10% en moyenne, mais dans certaines contrées il est parfois deux fois plus important ; par comparaison avec le reste de l’Europe, seuls des pays comme l’Espagne, l’Italie, Malte et Chypre connaissent des niveaux de prélèvement supérieurs ;
– les relevés sur la disponibilité en eau dans la bonne centaine de bassins hydrographiques du pays montre que dans deux tiers d’eux les prélèvements se font à grande profondeur et présentent des risques pour les écosystèmes ;
– compte tenu de la densité de population, il y a moins d’eau disponible par personne dans le sud-est de l’Angleterre que dans certains pays plus chauds et plus secs tels le Maroc et l’Egypte ;
– en Angleterre et au Pays de Galles, deux tiers des ménages ne sont pas équipés de compteurs d’eau et s’acquittent d’un montant forfaitaire, ce qui pourrait expliquer pourquoi les habitants du sud-est de l’Angleterre en particulier consomment davantage d’eau qu’ailleurs.
Selon l’Agence britannique pour l’environnement, il importe que les entreprises distributrices d’eau planifient un recours généralisé à des compteurs d’eau de même qu’elles devraient poursuivre leurs efforts pour réduire les fuites d’eau des canalisations estimées actuellement à quelque 25%. À quoi s’ajoutent d’autres paramètres qui feront peser davantage de menaces encore sur les ressources en eau, entre autres la pollution, la croissance démographique et le réchauffement climatique. (Source : Agence britannique pour l’environnement)
Lien vers le rapport « Water resources in England and Wales - current state and future pressures »