« La priorité, a-t-il déclaré lors d’une rencontre informelle à Dakar avec des journalistes, c’est d’assurer la maîtrise de l’eau au niveau des villages », avant même d’étendre la même politique aux grands bassins interrégionaux. Et de déplorer que le continent n’utilise que seulement 3 pour cent de ses réserves en eau renouvelables.
Il s’agit, selon lui, de s’atteler dans un premier temps à la réalisation de puits (à pédales ou à mains), de canalisations et de barrages villageois, pour compenser le déficit pluviométrique auquel fait face certains pays africains.
Jacques Diouf fait également remarquer que ces différents ouvrages peuvent être réalisés à 40 pour cent à partir de la main-d’œuvre propre aux villages. Ce qui, à ses yeux, a le mérité d’enclencher un processus participatif. (Source : Agence sénégalaise de presse)