Les participants de la Semaine mondiale de l’eau de Stockholm sont convaincus que la Conférence des Nations Unies sur le développement durable organisée l’an prochain à Rio de Janeiro, 20 ans après le Sommet de la Terre, fournira aux dirigeants du monde entier une réelle opportunité d’encourager des activités économiques à tous niveaux pour le développement durable, l’éradication de la pauvreté, la lutte contre les inégalités, l’accès à l’eau, à la nourriture et à l’énergie. En particulier pour le “milliard d’en bas” (‘bottom billion’) qui vit dans les bidonvilles et les zones rurales défavorisées.
En 2030, si l’on ne change rien au scénario actuel, la demande mondiale en eau pourrait dépasser l’offre de 40 pour cent. Il en résulterait alors une situation à grands risques pour l’approvisionnement en eau, pour la sécurité alimentaire et pour l’accès à l’énergie, une augmentation des coûts de la santé, un ralentissement du développement économique, des tensions sociales et géopolitiques, et des dommages irréversibles à l’environnement.
Concrètement, la Déclaration demande aux gouvernements locaux, municipaux et nationaux et aux principaux acteurs du prochain Sommet de Rio de s’engager pour, d’ici 2020, atteindre entre autres les objectifs suivants :
– plus 20 % d’efficacité dans la chaîne de l’approvisionnement alimentaire, en réduisant les pertes et les déchets dans la production et la consommation de nourriture ;
– plus 20 % d’efficacité dans les usages de l’eau en agriculture, en produisant davantage d’aliments par goutte d’eau ;
– plus 20 % d’efficacité dans les usages de l’eau pour la production d’énergie, en produisant davantage de kilowattheures par goutte d’eau ;
– plus 20 % d’eaux recyclées et réutilisées ;
– moins 20 % d’eaux polluées.
La Déclaration de Stockholm est disponible (en anglais) sur le site de la Semaine mondiale de l’eau