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23 octobre 2009.
Depuis sa création en 2000, l’ISARM (Programme de l’Unesco pour la gestion des ressources aquifères internationalement partagées) a lancé un certain nombre de projets aux niveaux mondial et régional. Plus de 200 aquifères transfrontaliers ont ainsi été identifiés. Des inventaires entrepris dans les Amériques, en Asie, en Afrique, en Europe du Sud Est, en Asie centrale et Caucase et au Moyen-Orient, ont déjà été publiés séparément. Toutes les données actuellement disponibles sont désormais compilées dans un « Atlas des aquifères transfrontaliers- cartes mondiales, coopération régionale et stocks locaux ».
Ses auteurs rappellent que ces dernières années, la sécurité de l’eau pour les personnes et l’environnement naturel a pris une place centrale dans une grande partie du dialogue sur la politique internationale.
La coordination entre les pays est indispensable pour une gestion durable des aquifères transfrontaliers. Cet atlas est donc destiné à offrir une précieuse référence qui permettra d’encourager la gestion rationnelle et durable des aquifères transfrontaliers.
Pour assurer la continuité de l’approvisionnement de la population en eau potable de la meilleure qualité possible et en quantité suffisante, un distributeur doit disposer d’une ou plusieurs interconnexions de secours avec un ou plusieurs réseaux de distributeurs voisins. C’est l’une des solutions qui permet de garantir en permanence la sécurité d’une exploitation en cas d’accident ou en période de crise.
« Le cours de la rivière qui va jamais ne tarit, et pourtant ce n’est jamais la même eau. L’écume qui flotte sur les eaux dormantes tantôt se dissout, tantôt se reforme, et il n’est d’exemple que longtemps elle ait duré. Pareillement advient-il des hommes et des demeures qui sont en ce monde. » (Kamo no Chōmei, poète japonais, 1155-1216, "Hōjōki")
