Selon toute vraisemblance, c’est l’ouverture volontaire des vannes d’une ancienne raffinerie, fermée depuis une bonne vingtaine d’années, qui serait à l’origine de la catastrophe. Au moment où l’alerte a été donnée, de très grandes quantités d’hydrocarbures s’étaient déjà déversées dans le Lambro et il n’a pas été possible d’empêcher cette marée noire de rejoindre le Pô, le plus important des fleuves italiens, mais aussi celui qui arrose le plus grand bassin industriel du pays.
Selon certains experts, cette pollution aura des effets à long terme sur tout l’écosystème de la région qui était déjà considérée comme l’une des plus polluées d’Italie, même si de gros efforts avaient déjà été entrepris pour son assainissement. Les conséquences de cet acte de sabotage sur l’environnement sont clairement désastreuses, au vu des dégâts d’ores et déjà causés à la faune et à la végétation. Mais elles pourraient également se répercuter sur toute la chaîne alimentaire par le biais des grandes cultures céréalières – blé, maïs, riz - de la plaine du Pô. De toute évidence, la réhabilitation de toute cette zone coûtera également très cher aux différentes collectivités italiennes. (Source : presse et agences)