Pour des raisons historiques, lit-on dans le communiqué du ministère français de l’écologie et de l’énergie, un cours d’eau peut être aménagé avec plusieurs ouvrages hydroélectriques dépendant de concessions différentes. Mais le temps est venu « de créer des ensembles cohérents sur le plan énergétique et environnemental » et « de regrouper les ouvrages hydrauliquement liés dans chaque vallée ».
L’attribution des concessions se fera, en plus du respect absolu des exigences de sûreté, sur la base d’un triple critère énergétique (modernisation des équipements), environnemental (protection des écosystèmes, intégration des usages non énergétiques de l’eau) et financier (examen de la proposition de redevance hydroélectrique).
Jusqu’à présent, les concessions hydroélectriques françaises étaient renouvelées de gré à gré, sans mise en concurrence. Mais depuis qu’il a été décidé de mettre fin au monopole de la société Électricité de France (EDF), de la transformer en société anonyme et d’abolir l’ancien droit de préférence, la donne des renouvellements des concessions a totalement changé.
L’énergie hydraulique représente la seconde source de production d’électricité en France (12%) et EDF exploite actuellement environ 80% de la puissance hydroélectrique concédée et le groupe GDF Suez 17%. (Source : dossier de presse du Ministère français de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer).