Avec ses quelque 10’000 habitants, l’ancienne colonie britannique des Tuvalu est l’un des plus petits États du monde. Déjà sérieusement menacé par de fortes érosions maritimes et par une possible montée des eaux due au réchauffement climatique, cet archipel, dont le plus haut point culmine à guère plus de cinq mètres au-dessus du niveau de l’océan, doit également faire face depuis trois ans à un manque catastrophique de pluies consécutif au phénomène météorologique de la Niña.
Les autorités locales ont dû se résoudre à imposer des restrictions d’eau y compris dans les écoles, ce qui entraîne des risques sanitaires d’autant plus grands que de nombreux puits sont contaminés par la montée d’eaux saumâtres. Les cultures maraîchères et les arbres fruitiers souffrent évidemment de la sécheresse, aggravant ainsi les problèmes d’approvisionnement alimentaire.
Fin septembre à New York, le Premier ministre de Tuvalu, Willy Telavi, et d’autres représentants des petits États insulaires avaient exhorté l’Assemblée générale des Nations unies à se préoccuper davantage de leur vulnérabilité aux changements climatiques et aux risques qu’ils encouraient d’être un jour purement et simplement rayés de la carte du monde. (Source : agences)