Au plan international, la coordination de ce projet est assurée par l’Office fédéral de la culture en collaboration avec ‘Palafittes’, une association suisse fondée par les milieux archéologiques pour réaliser le dossier de nomination et coordonner les groupes de travail des 15 cantons associés.
La candidature est délicate puisqu’il s’agit de prendre en compte les divers systèmes, autorités et procédures des 30 institutions archéologiques des six pays participants. La collaboration aux plans national et international entend promouvoir la conservation des sites et les échanges scientifiques, et sensibiliser le grand public à l’archéologie palafittique. Pour la première fois dans l’histoire de la recherche, un inventaire transnational des sites a été établi.
Le mot « Palafittes » qui désigne des habitats des bords du lac ou des zones humides ne décrit cependant pas une culture uniforme. Cette notion regroupe en effet une trentaine de groupes culturels différents. Les premiers villages lacustres ont été découverts il y a plus de 150 ans par des profanes. Bien plus tard, la création de services archéologiques spécialisés et le développement de techniques de fouilles subaquatiques ont mené à la découverte de nombreux nouveaux gisements qui constituent autant de sources fiables et complètes sur les modes de vie du Néolithique, de l’âge du bronze et du début de l’âge du fer (entre 5000 et 800 av. J.-C.). (Source : Office fédéral de la culture)
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