Pour la première fois, on y trouve des produits pharmaceutiques et phytopharmaceutiques. Bruxelles ne met certes pas en cause la valeur médicinale de ces substances, mais veut attirer l’attention sur les effets néfastes potentiels de leur présence dans l’environnement aquatique. Des concentrations supérieures aux normes proposées peuvent en effet avoir une incidence sur la santé des poissons et d’autres organismes vivants.
Cette liste complémentaire résulte d’un réexamen portant sur les risques posés par quelque 2’000 substances compte tenu de leur concentration dans les eaux de surface, de leur dangerosité ainsi que de leur production et de leur utilisation.
La Commission veut aussi améliorer les modalités de surveillance des polluants chimiques présents dans l’eau, ainsi qu’un mécanisme destiné à obtenir des informations de meilleure qualité sur les concentrations d’autres polluants. Cette proposition sera soumise au Conseil et au Parlement en vue de sa discussion et de son adoption. (Source : Commission européenne)
(*) La liste des quinze substances prioritaires supplémentaires proposées par Bruxelles comprend des produits phytopharmaceutiques (aclonifène, bifénox, cyperméthrine, dicofol, heptachlore, quinoxyfène), des substances pharmaceutiques (7-alpha-éthinylestradiol, 17-bêta-estradiol et diclofénac), des substances utilisées dans les produits biocides (cybutryne, dichlorvos, terbutryne), des produits chimiques industriels (acide perfluorooctanesulfonique, hexabromocyclododécane) et des dérivés de combustion (dioxines et composés de type dioxine).