Côté vaudois, on estime que les chiffres parlent d’eux-mêmes : 4 pollutions majeures en l’espace de 20 jours, soit une vingtaine de kilomètres de cours d’eau où la faune aquatique a été totalement anéantie. Parallèlement, les gardes-pêche s’efforcent sur une dizaine de cours d’eau de déplacer les populations piscicoles situées dans les tronçons risquant d’être rapidement asséchés.
Les services cantonaux rappellent que nombre de cours d’eau hébergent encore quelques joyaux de biodiversité, situés le plus souvent dans les tronçons conservés à l’état naturel ou à l’embouchure de rivières. Les usagers de l’eau sont donc invités à la plus grande diligence s’ils n’entendent pas péjorer les efforts significatifs consentis ces dernières décennies en matière de protection des eaux.
Dans le canton de Fribourg, les débits de plusieurs cours d’eau ont passé à plusieurs reprises sous les seuils légaux. Et si l’on tient compte en plus de l’élévation des températures de l’eau, la faune aquatique est fortement menacée. L’interdiction de pompage s’applique à tous les cours d’eau du canton, sauf la Sarine, le canal de la Broye, le Grand canal, ainsi que les lacs de Schiffenen, de Morat et de Neuchâtel. (Informations officielles des cantons de Vaud et de Fribourg)