Ce projet révisé s’appuie sur deux expertises réalisées en 2009 et 2012 : la première montrait que la solution de l’abaissement en alternative de l’élargissement n’était pas viable, en raison principalement de son impact sur la nappe phréatique principalement ; la seconde avait conclu que les variantes alternatives présentées comme plus rapides, moins chères et sans emprises, n’assuraient pas la sécurité et ne respectaient pas le cadre légal.
Le projet présenté conjointement par les gouvernements valaisans et vaudois introduit trois modifications majeures par rapport à la version de 2008 :
– une diminution de l’emprise sur l’agriculture de l’ordre de 70 hectares sur les 380 ha initialement nécessaires ;
– une accélération des délais globaux, avec la volonté de réaliser la 3e correction en 20 ans au lieu de 30 en mobilisant les ressources nécessaires ;
– une plus grande prise en compte des autres projets en profitant des synergies, par exemple en intégrant 95 ha de surfaces de compensation nature liés à des projets de production d’énergie ou de l’autoroute A9. Sans cela, ces surfaces seraient à trouver dans la plaine en plus de celles nécessaires à la 3e correction. (Source : Cantons du Valais et Vaud)
– Le projet de 3e Correction du Rhône sur le site du Canton du Valais