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Informations en bref et en vrac


Informations en bref et en vrac


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May 11

Pompage-turbinage : Veytaux inaugure sa centrale

Les Forces motrices Hongrin-Léman ont inauguré la centrale de pompage-turbinage de Veytaux, sur les bords du Léman, la plus puissante de Suisse après celle de Linth-Limmern (Glaris). Avec cette installation supplémentaire, la capacité totale de la centrale a passé de 240 MW à 420 et sa production escomptée est d’environ un milliard de kilowattheures (kWh) de pointe par année, soit l’équivalent de la consommation d’environ 300’000 ménages. Les quatre partenaires impliqués dans ce projet (les trois sociétés Romande Energie, Alpiq, Groupe E, et la Ville de Lausanne) ont investi dans cet ouvrage quelque 331 millions de francs suisses.

Les deux nouveaux groupes énergétiques d’une puissance de 120 MW chacun ont été installés dans une vaste caverne (100 m de long, 25 de large, 56 de haut) et sont télécommandés depuis Lausanne. Cette installation supplémentaire permet, en périodes de grande consommation d’électricité, de turbiner l’eau du lac de l’Hongrin dans la centrale de Veytaux située 880 mètres plus bas et de la déverser dans le Léman, puis, lorsque la demande est faible, de pomper de l’eau du Léman et la remonter dans la retenue de l’Hongrin.

 En savoir plus sur le site des Forces motrices Hongrin-Léman (FMHL)


May 1

Pourquoi les eaux ont-elles besoin d’espace ?

Les cours d’eau et lacs naturels abritent un grand nombre d’espèces animales et végétales. Ils fournissent aussi une contribution importante en matière de protection contre les crues, d’approvisionnement en eau potable et d’espaces de loisirs. Encore faut-il, pour cela, que les eaux soient de bonne qualité et que leur débit soit suffisant. Mais qu’elles disposent aussi d’espace suffisant, ce qui est loin d’être le cas avec les mises sous terre, rectifications et endiguements pratiqués durant plusieurs décennies. La révision partielle de l’Ordonnance fédérale sur la protection des eaux, entrée en vigueur le 1er mai 2017, définit de nouvelles règles pour la gestion de "l’espace réservé aux cours d’eau". Voir le dossier spécial de l’Office fédéral de l’environnement


Apr 27

Atlas européen des eaux urbaines

Publié par la Commission européenne, ce nouvel atlas montre comment des choix différents en matière de gestion de l’eau et des déchets et d’autres facteurs tels le changement climatique ou les habitudes alimentaires ont une incidence sur la durabilité à long terme de la consommation d’eau dans les villes. Il contient, sur la base de 25 indicateurs précis, des fiches détaillées sur l’état de la gestion de l’eau dans une quarantaine de villes et régions européennes. Ce document de 162 pages peut être téléchargé librement sur le site de la librairie en ligne de l’UE.


Apr 13

Utiliser l’ADN des algues pour traquer la pollution

Les diatomées, des algues microscopiques et unicellulaires pourvues d’une enveloppe de silice, sont utilisées depuis quelques années déjà dans les laboratoires pour évaluer la qualité biologique des cours d’eau. Mais leur identification demandait jusqu’ici beaucoup de temps et des compétences pointues. Des chercheurs de l’Université de Genève ont mis au point une nouvelle méthode d’analyse se basant sur les séquences d’ADN des diatomées présentes dans les échantillons, sans qu’il soit nécessaire d’en identifier visuellement chaque espèce. Il sera ainsi possible à l’avenir de traiter simultanément, plus rapidement et à moindre coût, un très grand nombre d’échantillons et d’élargir les réseaux de surveillance. En savoir plus sur le site de l’Université de Genève


Apr 11

Les profondeurs du Léman n’ont été que partiellement brassées durant l’hiver

Le dernier brassage hivernal des eaux du Léman a atteint une profondeur de 200 mètres. Il n’a donc pas été complet (le fond du lac se situe à plus de 300 mètres) et les couches les plus profondes n’ont pas pu profiter de ce phénomène naturel pour se réalimenter en oxygène. Le dernier brassage complet a eu lieu en 2012 et s’était limité à quelque 100 à 150 m au cours des dernières années. Le taux d’oxygène dans le fond du lac étant actuellement inférieur aux exigences légales (4 mg/L), il est nécessaire de continuer à limiter les apports en phosphore qui favorisent la prolifération des algues. (Information CIPEL, Commission internationale pour la protection des eaux du Léman.)


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