Pour les juges, cette population autochtone a le droit non seulement d’utiliser un bien déjà établi sur leurs terres ancestrales du Kalahari mais également de creuser de nouveaux puits. Le tribunal a ainsi rejeté les arguments du gouvernement qui faisait valoir que la présence des Bochimans dans la réserve n’était pas compatible avec la préservation de la faune sauvage, alors même que de nouveaux puits y ont été forés pour des gîtes touristiques, sans parler des concessions minières qui y ont été accordées.
Selon l’ONG Survival International qui appuyait leurs revendications, la Cour d’appel a également qualifié de traitement dégradant l’attitude du gouvernement à l’égard des Bochimans et l’a engagé à leur rembourser les frais du procès en appel. (Source : agences)
– Lire dans aqueduc.info l’article du 21 juillet 2010 :
La longue lutte des Bochimans du Kalahari pour retrouver leurs puits traditionnels