Test Achats s’insurge cependant contre le fait que Wallons et Bruxellois se voient appliquer des tarifs qui varient du simple au quadruple, la Région wallonne étant la plus mal lotie, suivie de la Région bruxelloise et de la Flandre. Les écarts peuvent apparaître entre compagnies mais également au sein d’une même compagnie pour des communes différentes. « On est loin de l’application du principe de « pollueur payeur », constate l’association, et d’une tarification solidaire qui exigerait l’inverse. »
Par rapport à une enquête réalisée en 2000, Test Achats a noté une hausse importante des tarifs. « En Wallonie, les premiers m3 sont en moyenne plus chers que les suivants, pénalisant du même coup les petits consommateurs et ceux qui utilisent l’eau de pluie ». L’association demande aux législateurs de « reconsidérer leurs priorités principalement tournées vers la protection et la préservation de la position concurrentielle de certains opérateurs, afin d’éviter que les petits consommateurs ne soient discriminés et pénalisés ». (Source : La Libre Belgique)