La planète compte aujourd’hui plus de 7 milliards de personnes. Alors que le monde produit suffisamment pour nourrir tous ses habitants, près d’un milliard d’entre eux souffrent de malnutrition et d’un accès insuffisant à l’eau potable. Qu’en sera-t-il vers le milieu du siècle lorsque la Terre sera peuplée de deux milliards supplémentaires d’êtres humains ?
Vivre dans l’insécurité alimentaire, c’est manquer de la quantité suffisante d’aliments sûrs et nutritifs pour mener une vie saine et active. Les raisons de cette situation peuvent être très diverses. Elles vont du manque de nourriture disponible dans une région donnée pour cause de mauvaises récoltes, de sécheresse, de conflits ou autres, à un pouvoir d’achat trop faible pour avoir accès aux produits alimentaires, en passant par un usage inapproprié des ressources disponibles. À quoi s’ajoute le fait qu’ici et là les systèmes de production alimentaire sont fortement tributaires des pluies et qu’il importe de trouver les ressources en eau nécessaires à l’agriculture et à l’élevage.
La Journée mondiale de l’eau a cette année pour ambition d’attirer l’attention sur certaines actions à mener pour assurer un accès suffisant de tous les habitants de la planète à une alimentation sûre et suffisante. Ses organisateurs proposent notamment de :
– réduire personnellement son empreinte eau dans l’alimentation, c’est-à-dire : consommer des aliments dont la production réclame moins d’eau
– réduire le gaspillage de nourriture : un tiers des aliments produits dans le monde entier ne sont pas consommés, ce qui correspond aussi à un énorme gaspillage de l’eau nécessaire à leur production
– produire davantage de nourriture de meilleure qualité et avec moins d’eau
– suivre un régime alimentaire plus sain.
Autrement dit, à toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, du producteur au consommateur, des décisions peuvent être prises pour économiser l’eau et pour assurer la sécurité alimentaire pour tous.