L’idée de créer cet observatoire est présentée comme la conséquence “naturelle” de la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 28 juillet 2010 reconnaissant l’accès à l’eau potable et à l’assainissement comme un droit humain.
Jusqu’à cette résolution, lit-on sur le site rampedre.net ouvert fin octobre, "l’accès à l’eau potable a été considéré comme un droit instrumental au droit à la vie, c’est-à-dire tirant sa raison, sa légitimité, du fait d’être une condition nécessaire pour le droit à l’existence, au droit au bien-être, au droit au développement. Le droit à l’eau faisait partie des ’droits dérivés’, ne possédant pas en eux-mêmes la source de leur raison, comme la lune tire sa lumière du soleil."
RAMPEDRE se présente donc comme un rapport mondial en ligne, permanent, sur la concrétisation du droit à l’eau. Son contenu sera gratuitement disponible et accessible en continu à toute personne intéressée. Et ouvert à quiconque souhaite contribuer au partage d’informations et à la rédaction de l’un ou l’autre article de ses différentes rubriques.
À travers la mise en place d’un véritable réseau à l’échelle mondiale, RAMPEDRE entend contribuer d’une part à la promotion de la reconnaissance du droit à l’eau et à l’assainissement dans les législations nationales ou internationales, et d’autre part à son application concrète et à sa justiciabilité au bénéfice de toute personne et de tout groupe humain.
Le site lui-même est structuré en trois rubriques principales
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- Le droit à l’eau dans la législation
(internationale, nationale, locale) - La concrétisation du droit à l’eau
(approches territoriales et thématiques) - La jurisprudence sur le droit à l’eau et à l’assainissement
- Le droit à l’eau dans la législation
ainsi que par une rubrique d’actualité et une autre consacrée aux sources et aux outils. (bw)
– Consulter le site rampedre.net
(pages en français, anglais, espagnol et italien)