L’UNICEF insiste sur le fait qu’au Ghana et au Togo les régions les plus concernées, particulièrement pauvres, affichent les pires indicateurs nutritionnels et de santé pour les enfants : « ces facteurs signifient que même lors du recul des eaux il y aura des inquiétudes et des conséquences sur le long terme ».
Au nord du Ghana, une évaluation urgente des besoins a fait état de la perte des moyens de subsistance, de cheptels et de terres, mais aussi d’un risque d’apparition de maladies en raison de la contamination des eaux et des mauvaises conditions sanitaires.
Au Togo, 8.000 personnes ont été déplacées par les inondations et 60.000 ont perdu leur maison. Par ailleurs, une centaine de ponts et de gués ont été détruits. L’UNICEF estime que l’urgence concerne l’abri, les médicaments, l’eau et les sanitaires et l’agence a déjà distribué des bâches en plastique, des pastilles de purification de l’eau, et du matériel pour l’eau.
Selon les derniers chiffres concernant le Burkina Faso, 40.637 personnes seraient touchées dans 45 districts.
En Ethiopie, selon des indications fournies par OCHA, les inondations touchent 226.000 personnes en Ethiopie, dont 70.860 déplacées. De nouvelles précipitations ont touché la région de Gambella (proche du Soudan) et le niveau de la rivière Wabishebelle ne cesse de monter, affectant particulièrement les populations dont l’économie est directement liée à la rivière et celles qui possèdent du bétail, incapable de se nourrir dans les terrains inondés.
Au Soudan, 100.000 nouveaux sinistrés ont été recensés, portant le bilan total à 500.000. Dans le centre du pays, et notamment dans la région du Sud Kordotan, à l’est du Darfour, on déplore une vingtaine de morts. Au moins 15.000 maisons ont été détruites ou endommagées, laissant plus de 30.000 sans abris.
Toujours selon le Bureau onusien, on dénombre désormais 48.542 sinistrés au Niger.
(Informations UNICEF et OCHA)
Site de l’OCHA (Office for the coordination of humanitarian affairs)
Centre d’information des Nations Unies