L’agriculture représente environ 70 pour cent de tous les prélèvements d’eau douce des lacs, fleuves et nappes aquifères du monde entier, mais dans plusieurs pays en développement, où se trouvent les trois quarts des terres irriguées de la planète, ce chiffre atteint 95 pour cent.
Nourriture = eau. Il faut de 1 000 à 2 000 litres d’eau pour produire un kilo de blé et de 13 000 à 15 000 litres pour la même quantité de viande de boeuf. Sans eau, pas de production ; et sans production, pas de nourriture.
Jacques Diouf, Directeur général de la FAO, a rappelé à l’occasion de cette Journée, que l’enjeu réside essentiellement dans la nécessité de trouver des moyens plus efficaces de conserver, d’utiliser et de protéger les ressources en eau de la terre : “A mesure que l’accroissement démographique et le développement requièrent des quantités accrues d’eau pour les villes, l’agriculture et les industries, la pression exercée sur les ressources hydriques s’intensifie, entraînant des tensions, des conflits parmi les usagers, et une pression excessive sur l’environnement”.
Il est cependant convaincu que “moyennant les justes incitations et investissements pour atténuer les risques des petits agriculteurs, l’amélioration de la maîtrise de l’eau dans l’agriculture détient un potentiel considérable d’accroissement de la production vivrière et de réduction de la pauvreté, tout en préservant les écosystèmes.” (Source : FAO)