Selon la FSP, on a dénombré quelque 30’000 ombres entre Stein-am-Rhein et Schaffhouse durant la seule deuxième semaine du mois d’août, c’est-à-dire plusieurs dizaines de tonnes de poissons.
Le volume d’eau courante du Rhin - situé normalement entre 500 et 600 mètres cubes par seconde - était réduit de deux tiers et sa température a parfois atteint les 27°C.
Les pêcheurs sont fâchés. Ils constatent que des droits de prélèvement d’eau ont été très largement accordés à l’agriculture et que les contrevenants n’ont guère été inquiétés. Ils réclament donc que la loi fédérale sur la protection des eaux prévoie dans de pareilles circonstances l’institution d’un véritable état d’urgence.
Ils rappellent aussi qu’il existe une législation sur les débits minimaux mais qu’elle n’est hélas pas suivie et qu’il appartient aux entreprises de production d’électricité de respecter les normes nécessaires à la survie de la faune et de la flore dans les cours d’eaux (agences).