Suez Environnement, dans un communiqué, se félicite de cette décision qui, dit-elle, constitue une étape importante dans le processus de résolution de ce litige : "une nouvelle étape s’ouvre à présent, afin d’obtenir la mise en œuvre de la décision du CIRDI".
En 1993, une filiale du groupe français, Aguas Argentinas, s’était vue attribuer la gestion des services d’eau et d’assainissement de la ville de Buenos Aires. En 2006, le contrat avait été résilié par le gouvernement argentin pour motif, affirmait-il à l’époque, que le prestataire de services n’avait pas respecté les termes du contrat de concession, en matière notamment d’investissements et de qualité de l’eau potable.
Il aura fallu attendre neuf ans pour que le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements, qui a son siège à New York et est chapeauté par la Banque Mondiale, fixe un montant précis – 405 millions de dollars – d’une indemnisation dont le principe avait déjà été approuvé en 2010. À ce moment-là, Suez Environnement en réclamait encore 1,2 milliard.
La multinationale se rallie donc au jugement définitif du CIRDI et voit dans cette décision une reconnaissance de ses droits et du travail accompli par ses équipes "pour desservir une population de plus de 8 millions d’habitants, dont 2 millions n’avaient pas accès auparavant à l’eau courante et au service d’assainissement". (Source : Suez Environnement)