Avec l’escalade de la violence, l’infrastructure en Syrie s’est considérablement détériorée. Les services publics de base, tels que l’approvisionnement en eau, sont durement touchés. Depuis novembre, le CICR soutient le ministère des Ressources en eau et les services locaux en leur fournissant des produits pour le traitement de l’eau. Grâce à son action, et celle, conjointe, du Croissant-Rouge arabe syrien, ce ne sont pas moins de dix millions de personnes qui ont déjà pu obtenir de l’eau potable.
Dans certaines zones, à Alep et Deir Ezzor notamment, les secours sont parfois entravés par les combats. "L’eau qui n’a pas été désinfectée, explique Andrea Reis, qui coordonne les activités de santé du CICR en Syrie, peut contenir des virus et des bactéries susceptibles de causer toutes sortes de troubles gastro-intestinaux, tels que des diarrhées aiguës, et d’entraîner la mort, en particulier chez les enfants en bas âge et les personnes âgées". Encore faut-il que les hydrauliciens et autres travailleurs humanitaires puissent intervenir en toute sécurité.
En quelques semaines, le CICR et le Croissant-Rouge arabe syrien ont ainsi déjà livré 250 tonnes de sulfate d’aluminium et des quantités importantes d’autres produits pour le traitement de l’eau. La tâche des techniciens consiste aussi à améliorer les installations d’approvisionnement en eau et d’assainissement dans les écoles et autres bâtiments publics abritant des personnes déplacées, à installer des douches, des toilettes séparées, des chaudières pour l’hiver, etc. Dans des cas d’extrême urgence, il faut aussi acheminer de l’eau par camion-citerne, voire distribuer de l’eau en bouteille. (Source : CICR)
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