La manifestation réunissait des militants engagés dans de nombreuses associations nationales et locales, syndicales, politiques, culturelles, religieuses et autres, toutes décidées à arrêter les processus de libéralisation menés par les autorités italiennes.
Les principales revendications du Forum italien des mouvements pour l’eau portent sur le débat que devrait mener le Parlement sur la proposition de loi réclamant notamment la protection et la planification des ressources en eau, la republicisation et la gestion participative des services de l’eau, un système fiscal garantissant le financement d’une part des investissements mais aussi le droit des citoyens à la quantité minimum d’eau nécessaire à la vie, ainsi que des mesures de solidarité internationale pour l’accès à l’eau.
Le Forum réclame également un moratoire urgent concernant la délégation au secteur privé de la gestion des services de l’eau, de même que des propositions de mesures financières concrètes pour des économies d’eau, en particulier dans l’agriculture, et le renouvellement des réseaux de distribution. Le Sénat a récemment adopté un tel moratoire pour une durée d’une année. Un décret analogue doit être examiné prochainement par la Chambre basse du Parlement.
Lutter pour l’eau publique signifie aussi, dit le Forum, se battre pour la défense des biens communs qu’il faut soustraire aux logiques du marché. La bataille pour l’eau vise aussi tous les autres biens communs : l’énergie, les déchets, les terres, l’habitat, la santé, l’éducation, le savoir, la sécurité sociale, etc. (Source : communiqué du Forum italien des mouvements pour l’eau)