Où en sommes nous aujourd’hui, en terme de protection de nos ressources, en terme d’utilisation de l’eau comme moyen d’amélioration des conditions de vie des populations, comme moyen de réduction de la pauvreté, et de promotion du Développement durable ? Quels sont les progrès accomplis à l’échelle africaine dans la mise en place d’infrastructures d’assainissement ? Autant d’interrogations posées par ses organisateurs : « l’économie de l’eau fait partie de la culture, il faut qu’il en soit ainsi pour toute l’Afrique, à l’heure où les cours d’eau et les nappes phréatiques sont surexploités, la lutte contre le gaspillage représente un défi que nous devons relever ».
Selon le Président du Congrès et Directeur Général de l’Algérienne des eaux, Abdelkrim Mechia, « le sous-équipement, les cycles de la sécheresse, le retard technologique, la pollution, l’insuffisance des infrastructures et leur inadéquation sont autant de facteurs qui font de l’Afrique le continent où le citoyen souffre le plus du manque d’eau. »
En Algérie, précise-t-il, la tendance actuelle, est à l’émergence d’un grand opérateur national qui travaille à mettre en place une organisation cohérente de la gestion et la distribution de l’eau potable, tout en cherchant un partenariat avec les grandes entreprises spécialisées dans le domaine en vue d’assurer une meilleure gestion, de mieux rentabiliser et exploiter les ressources disponibles et d’assurer un transfert des techniques et technologies liées à la gestion de l’eau. (Source : AAI, Agence algérienne d’information)