La proposition de référendum demande la reconnaissance explicite du droit humain fondamental à l’eau potable, la gratuité de son minimum vital, la gestion directe de l’eau par le service public qui ne pourra la déléguer à aucune société tiers et la protection spéciale des écosystèmes essentiels au cycle hydrologique, sources, lacs, rivières, rives et zones humides notamment. Ces différents postulats nécessitent pour cela l’inscription de deux nouveaux articles dans la Constitution, ainsi que l’introduction de paragraphes additionnels dans trois autres articles.
Dans un premier temps, les services de l’Etat devront procéder à la vérification des signatures et à leur décompte comparé aux données du recensement des électeurs inscrits. Pour que le processus de referendum suive son cours, le total des signatures validées doit représenter au moins 5% du corps électoral, soit environ 1’404’000. C’est la condition sine qua non pour qu’ensuite le comité référendaire puisse présenter son projet de loi devant le Congrès qui a compétence pour décider d’un référendum. (Source texte et photos : Comunicado de prensa, Registraduría Nacional)