La corruption ruine le secteur de l’eau, estiment les promoteurs de ce nouveau réseau : elle réduit la croissance économique, décourage les investissements, viole la dignité humaine, augmente les risques sanitaires, vole aux pauvres leurs moyens d’existence.
Alors même que l’on s’interroge un peu partout sur les moyens à mettre en œuvre pour que tout habitant de la planète ait accès à des services d’eau et d’assainissement, des enquêtes révèlent qu’un important pourcentage du financement du secteur de l’eau est touché par la corruption qui par ailleurs se décline sous de multiples formes. Dans certains cas, les fonds détournés de leur affection à la gestion des ressources en eau atteindraient 30 à 50% des montants effectivement versés.
Les six ONG impliquées dans la creation du réseau WIN sont Transparency International (qui en coordonnera les activités), The Stockholm International Water Institute, The Swedish Water House, The International Water and Sanitation Centre, Water and Sanitation Programme-Africa et AquaFed (la Fédération internationale des opérateurs privés de service d’eau).