A l’origine, le contrat de rivières est une procédure française à laquelle le canton de Genève s’est associé suite à la signature, en 1997, du protocole d’accord transfrontalier pour la revitalisation des rivières franco-genevoises. . Le constat général de dégradation des écosystèmes aquatiques et l’émergence de nouveaux objectifs en terme d’assainissement, de protection contre les inondations et valorisation du patrimoine naturel, ont conduit les acteurs locaux à se réunir afin d’organiser raisonnablement une gestion par bassin et non plus par secteur
Ce 5e contrat, signé pour une durée de 6 ans, représente un budget d’environ 28 millions d’euros. Il ambitionne de restaurer la qualité des rivières, protéger la ressource en eau, maîtriser l’écoulement des crues et donc préserver la qualité du lac Léman, intérêt patrimonial majeur. Il s’étend sur 226 km², entre les Préalpes du Chablais et le lac Léman, englobant les bassins versants de 12 cours d’eau situés de la frontière suisse (l’Hermance) à la limite ouest de la ville de Thonon-les-Bains (le Pamphiot) et concerne plus de 35’000 habitants (25 communes en France et 4 en Suisse).
(Source : communiqué, État de Genève)